avec les premières pour obtenir la valeur totale des réactions.
Nous avons vu (§ 13) comment on peut déter- miner directement ces réactions totales. Chacun des polygones AMB n'est, en effet, autre chose que le funiculaire des polygones des forces de la fig. 18 a (pl. IV) et au lieu d'en superposer deux, on pourrait ici trouver directement les réactions totales.
La ferme considérée est donc statiquement définie. C'est ce qu'on appelle l'arc à trois rotules.
Une poutre reposant sur un aussi grand nombre d'appuis que l'on voudra pourra être de même statiquement définie, à la condition qu'elle soit subdivisée en portions qui ne comprennent pas plus de deux points d'appui, et que les points de division soient munis d'une articulation. Les portions à deux points d'appui ne doivent pas être immédiatement contiguës. Afin qu'il y ait stabilité, il faut que d'autres conditions encore soient remplies qu'entre deux points d'appui il n'y ait jamais plus de deux articulations, que l'une des portions au moins repose sur deux appuis sans articulation intermédiaire, que les travées d'extrémité ne comportent qu'une seule articulation au plus. Ce qui nous intéresse