Page:Théophile Seyrig, Statique graphique des systèmes triangulés Exemples d'applications. Tome 2. Gauthier-Villars, 1886.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Il faut choisir pour point de départ, un des sommets ou deux barres seulement viennent concourir. On ne peut, en effet, compléter un polygone par des forces inconnues, dont la di- rection est donnée, que si celles-ci sont au nombre de deux seulement.

En faisant les tracés, il faut avoir soin de dis- poser les côtés des polygones dans l'ordre où on rencontre les barres en faisant le tour du nœud considéré. Sans cela, on court le risque de ne pas pouvoir compléter la figure réciproque.

Dans ce même but, on remarquera que:

1º Dans une figure réciproque d'une autre, la droite qui est commune entre deux polygones continus, est homologue de celle qui, dans la première figure, joint les nœuds correspondants à ces polygones.

2° Les barres qui, dans l'une des figures, constituent les triangles successifs de l'ensemble, ont pour homologues, dans l'autre figure, des droites qui passent par le même point et forment un nœud.

L'espace nous manque ici pour donner avec détail l'exposé de la théorie des figures réciproques. Nous renvoyons pour cela aux onvrages didactiques plus étendus. Nous n'en faisons pas ici d'autre usage que dans ce qui