décomposées en la verticale et l'oblique R', l'appui de gauche étant supposé fixe, et celui de droite sur rouleaux, c'est-à-dire susceptible seu- lement d'une réaction verticale. Cette même fi- gure montre également la décomposition des forces dans chacune des barres de la ferme.
L'effort en B n'a pas été compris dans l'épure. Il s'exerce dans la direction même de l'entrait AB, el se transmet par lui directement à A. Sa valeur s'ajoute aux efforts calculés.
Il faut remarquer que le côté gauche de la ferme subissant l'effet d'une seule force extérieure qui est la réaction, les membrures seules en reçoivent un effort, le treillis n'en subit aucun.
La fig. 43 i est le calcul analogue fait, en supposant que c'est, au contraire, l'appui de gauche qui est mobile, et l'appui de droite, fixe. On voit ainsi quelles différences en résultent dans les différentes barres de la ferme, et on re- marquera qu'ici encore la moitié de ferme qui ne subit pas l'effort du vent, ne reçoit d'efforts que dans ses membrures et non dans le treillis. En réalité, les deux hypothèses ne conduisent à des différences que dans l'entrait.
Le même procédé est applicable aux fermes courbes, qui offrent au vent des surfaces d'incli-
