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Ciseaux. — Il convient d’avoir à sa disposition deux paires de ciseaux, pour travailler : une grande paire, avec une branche pointue et une branche arrondie (cette dernière est à tenir toujours au dessus de l’étoffe lorsqu’on taille) et une petite paire pour couper les fils et l’étoffe extérieure des festons. Ces ciseaux serviront aussi pour bien des ouvrages décrits dans les chapitres suivants. Les anneaux des ciseaux devront être ronds et aussi larges que possible, car les anneaux trop petits fatiguent la main et laissent sur les doigts des empreintes difficiles à faire disparaître.

Dé. — Le dé en acier est préférable au dé en os, qui est trop fragile, et au dé en argent, dont les trous sont souvent trop peu profonds. Un bon dé doit être léger, un peu arrondi à son extrémité et ne pas avoir de bord saillant à l’entrée du doigt.

Longueur de l’aiguillée. — L’aiguillée pour la couture n’aura pas plus de 50 cm de longueur ; celle pour faufiler et bâtir pourra être plus longue.

Il vaut mieux couper le fil que de le rompre, ce qui l’affaiblit.

Arrêt du fil au chas de l’aiguille (fig. 1). — Lorsque le fil n’est plus bien long et qu’on ne veut pas encore le renouveler, on peut l’arrêter au chas de l’aiguille par une maille.
fig. 1. Arrêt du fil au chas de l’aiguille.
Quant aux nœuds, qu’il s’agisse de n’importe quel genre d’ouvrage, ils doivent être presque imperceptibles, tout en étant faits très soigneusement.

Il n’est pas aussi indifférent qu’on pourrait le croire de faire entrer le fil dans l’aiguille par l’un ou par l’autre bout de l’aiguillée ; il est même important d’enfiler toujours le bout détaché de la bobine. Lorsqu’on enfile le bout opposé, le brin devient pelucheux et perd de son brillant.