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Page:Thérèse de Dillmont - Encyclopédie des Ouvrages de dames.djvu/127

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posée en premier sur les contours au moyen de petits points invisibles sur l’endroit.

Pour arriver à cacher ces points, on doit détordre légèrement la ganse avant d’y faire passer le brin et le cacher entre les cordons de la ganse.

On se sert de Coton à repriser D.M.C No25 pour le rembourrage des pleins. Ces cotons se font dans toutes les couleurs de la carte D.M.C et sont les fils les plus avantageux pour ce premier ouvrage.

Pour la première couche de coton, on réunit de 3 à 6 fils de coton et on en fixe autant que possible au moyen de points d’arrêt, tels qu’ils sont représentés dans la troisième feuille de la fig. 232.


fig. 233. Broderie en relief.
Ouvrage terminé.
Ce travail préparatoire terminé, on prend un brin de la couleur adoptée et l’on fait des points en travers, sur la première couche de points, afin de faire disparaître les creux produits par la pose des gros fils.

Pour ces points transversaux, on pourra encore se servir de Coton à broder D.M.C.

C’est sur cette surface unie que l’on exécute alors les points au passé, en les rapprochant de telle façon que la partie brodée ait l’apparence d’un tissu de satin.


fig. 234. Broderie genre turc.
Travail préparatoire.
Broderie genre turc (fig. 234, 235). — C’est encore un genre de broderie qui ne ressemble en rien à notre manière de broder habituelle. Les dessins pleins et en relief sont d’abord recouverts de gros coton tout ordinaire, par dessus lequel on