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Page:Thérèse de Dillmont - Encyclopédie des Ouvrages de dames.djvu/248

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du tour précédent. On passe le fil et on fait, comme à tout autre tour, le nombre nécessaire de mailles en l’air.

À la fin d’un tour, on coupe le fil et on le passe par la dernière boucle ; on arrête de même tout ouvrage au crochet. Souvent aussi on fait quelques mailles par dessus les bouts de fil au commencement et à la fin de chaque rang, où on les arrête sur l’envers de l’ouvrage par quelques points, ou bien encore on réunit un certain nombre de fils pour en former des glands ou des franges, selon le genre de garniture que l’on veut faire pour compléter l’ouvrage.

Mailles en l’air et position des mains (fig. 403). — On monte le fil sur la main gauche comme on le monte sur la main droite pour le tricot, de sorte que le fil est maintenu par le pouce sur l’index.

Le crochet qui est placé dans la main droite, comme la plume lorsqu’on écrit (c’est-à-dire qu’il est tenu par le pouce et l’index et qu’il repose sur le troisième doigt), est à introduire dans la boucle que retiennent l’index et le pouce de la main gauche. On saisit avec le crochet le fil sur l’index et l’on fait une première maille comme pour le tricot. On ne serre cette maille qu’autant qu’il est nécessaire pour laisser un passage facile au crochet. Le bout du fil est maintenu par le pouce et l’index.

On produit les mailles suivantes en saisissant le fil au moyen du crochet et en le passant par la boucle.

Le mouvement par lequel on fait monter le fil sur le crochet se nomme un « jeté ».