Page:Théroulde - Voyage dans l’Inde.djvu/190

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ce qu’il lisait, ni lui ni son fils. Son fils me lut quelques vers de Ciçupalavada d’un ton de plain-chant. Il me parla d’une histoire du pays, qu’il avait donnée à Moorcroft, disant que c’était le seul monument de ce genre qui existât à Kachmir. C’est le Radja-Tarangini. Je lui demandai des catalogues de livres. Il me répondit qu’il n’y en avait plus dans le pays, parce que les pandits du roi de Lahore les avaient emportés à l’époque de la conquête de Kachmir. Le grand pandit du roi m’avait bien dit que je ne trouverais pas de livres à Kachmir ; mais il ne m’en avait pas dit la raison.

Ma bonne réception à Kachmir ne dura pas longtemps. Les lettres du roi et du premier ministre étaient peu favora-