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Page:Tharaud - Dingley.djvu/77

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troupes anglaises ne trouvaient plus devant elles que des bandes qui se disloquaient et se reformaient sans cesse, harcelant les colonnes, coupant les voies ferrées, dynamitant les ponts, arrêtant les convois ; une poussière de commandos, familiers avec tous les rochers du Vaal, sous les ordres de chefs hardis dont les prouesses ont rempli tous les journaux de l’univers, et que l’imagination populaire a personnifiés dans un nom : le légendaire, l’insaisissable De Wett.


Pendant plusieurs semaines, Dingley accompagna les Hussards de Garland lancés à travers le Veld à la chasse des commandos boers.

« Un cheval qui saigne, écrivait-il à sa femme, l’irritation des hommes contre un ennemi invisible, un coup de vent sur les sables, la recherche d’un gué, les discussions entre les cavaliers pour reconnaître à la marque des fers quel régiment a déjà passé là, le vol des oiseaux de proie, les dialogues des chevaux au piquet, les propos des