Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/14

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de désir violent, encore moins en étant aussi triste.

Ses baisers ne se bornèrent plus à mon visage, mais pleuvaient sur mon cou, et finalement ma robe s’ouvrit et exposa mes petits seins à ses lèvres ardentes. Cela me surprit et j’essayai d’arrêter ce que je considérais comme une inconvenance, mais il ne s’arrêta pas là. Je sentis qu’il relevait mes jupes, avec un sentiment mêlé de crainte et de honte et j’essayai de l’en empêcher, mais c’était impossible — je l’aimais trop pour lutter contre lui et il se retrouva bientôt entre mes cuisses nues.

« Inez, dit-il, si tu m’aimes, sois ma femme pour ces quelques instants avant de nous séparer. »

Je ne pus résister à cet appel. J’offris mes lèvres à ces baisers sans autre sentiment qu’un amour innocent, et je restai passive alors que je le sentais guider un objet raide et chaud entre mes cuisses. Il entra là où rien n’était entré auparavant et, à peine entré, il donna une poussée sauvage qui sembla déchirer douloureusement mes organes. Puis il poussa un profond soupir et sombra lourdement sur mon sein.

Je l’embrassai à plusieurs reprises, car je supposais que cela lui avait fait aussi mal qu’à moi, sans imaginer que son plaisir avait été aussi exquis que ma souffrance avait été vive. Juste à ce moment, la voix rauque de ma duègne retentit dans le jardin, appelant : « Inez ! Inez ! »

J’échangeai avec mon séducteur un long baiser passionné, et m’extirpai de son étreinte pour répondre à l’appel. La duègne me regarda avec insistance tandis que je m’approchai d’elle.

« Pourquoi marches-tu les jambes ainsi écartées, dit-elle, et, quand je fus tout près, pourquoi ta robe est-elle aussi en désordre ? pourquoi as-tu les joues si rouges ? »

Je donnai comme excuse d’avoir escaladé le mur pour attraper une orange et je me dépêchai de rentrer dans ma chambre. Je fermai la porte à clef et me préparai à aller me coucher pour pouvoir penser tranquillement à Carlos, que j’aimais plus que jamais. En