Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/28

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— Et pourquoi ne le pourriez-vous pas, mon seigneur ? » ai-je demandé.

Alors il me dit qu’il avait investi toute sa fortune pour m’acheter et que cela ne nous rapporterait à tous deux que pauvreté et misère. Joignant à nos regrets des caresses qui devenaient de plus en plus ardentes, je me retrouvai couchée sous lui, la poitrine exposée à ses baisers et les jambes dénudées et offertes. Je ressentis entre mes cuisses une légère pression qui pénétra ma toison et toucha mes lèvres les plus sensibles.

J’espérais qu’Ali avait décidé de m’épouser. Je savais qu’il le ferait s’il prenait ma virginité, car alors ma valeur marchande serait dévaluée. Je restai passive, les yeux fermés. Un doux désir traversait mon corps et se concentrait sur les lèvres où Ali exerçait cette délicieuse pression. Plus il continuait dans cette position, plus je voulais que sa poussée devienne plus profonde et plus satisfaisante. Mais les petites pressions qu’il exerçait arrivaient à peine à séparer mes grandes lèvres. Je pouvais sentir qu’il s’arrêtait à la membrane vierge qui en protégeait l’entrée.

Folle de désir, je le serrais contre mon ventre et, pressant ma bouche contre la sienne, je fus envahie par un frisson de plaisir. Au même instant, je sentis en réponse le spasme d’Ali et un jet de sperme inonda mon ventre au plus profond, bien au-delà de la membrane intacte de ma virginité.

Nous restâmes longtemps immobiles submergés par une langueur voluptueuse. Alors Ali s’arracha de mes bras. « Il faut que je parte, dit-il, car je ne pourrai pas résister à nouveau à une telle tentation. »

« Trois mois ont passé depuis cette union, douce mais incomplète, mais je suis certaine qu’elle m’a mise enceinte.

— Et aucun homme ne t’a touchée depuis ? demandé-je avec le plus grand intérêt, en prenant sur mes genoux la splendide fille maure qui se mit à rougir.

— Je peux vous dire, intervint Inez, pourquoi le pacha, qui n’a