Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/29

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jamais accepté qu’une femme reste vierge après une nuit dans son harem, l’a épargnée. »

Il a acheté Zuleika à Ali le jour où sa caravane est arrivée à destination. Après l’avoir faite examiner par la vieille femme à son service, on l’a amenée ici, et le soir même, dès qu’il eut fini de souper, il lui lança son mouchoir. Elle se retira pour le recevoir seule dans sa chambre, comme seule une vierge dans ce harem a le privilège de le faire, car, comme vous le savez déjà, il est de coutume que nous recevions les étreintes du Pacha en présence de toutes les autres.

Je remarquai que Zuleika avait l’air très réticente — elle pensait sans doute à Ali, dont elle avait été récemment séparée. Je la rattrapai à la porte de la chambre nuptiale.

« Laisse-moi prendre ta place pour ce soir, lui dis-je. Nous sommes de la même taille, et on ne verra pas ton visage dans l’obscurité. Le Pacha ne le saura jamais.

— Tu peux vraiment faire ça ? a-t-elle demandé. Si c’est possible, je veux bien. »

Alors elle s’est échappée et je suis entrée dans la chambre nuptiale à sa place, je me suis déshabillée, j’ai éteint la lumière et je me suis couchée.

Peu après, le Pacha est venu. Il m’embrassa à l’arrière du cou, car j’avais enfoui mon visage dans l’oreiller comme une fille timide. Puis il se déshabilla à la hâte et, s’allongeant à côté de moi, il me prit dans ses bras. Mon cœur battait violemment à cause de l’audace de mon projet, mais il prit cette agitation pour de la crainte de la part d’une vierge. Je répondis à ses questions en murmurant des monosyllabes et je me contractais à chaque caresse qu’il me faisait sur la poitrine ou sur les cuisses. Il n’en devint, comme je l’avais prévu, que plus excité.

Quand il me monta enfin, je me couvris le visage des deux mains comme au paroxysme de la honte, et je croisai mes jambes serrées l’une contre l’autre.