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Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/33

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Chapitre V

L’histoire de la dame Italienne

Je dois confesser que je n’avais plus ma virginité quand je me suis mariée. Cela rendait mon mari jaloux et il en concevait des soupçons que je ne pouvais pas éradiquer. J’avais seize ans quand une de mes compagnes à l’école de mon couvent me donna un livre licencieux. Il racontait les amours des dieux et des déesses antiques. Tout était décrit avec tant de minutie que rien n’était laissé à l’imagination, et cela me fascinait tellement que j’en commençai tout de suite la lecture.

Je me suis retirée dans ma chambre et j’ai verrouillé ma porte pour le dévorer sans être dérangée. Je me suis déshabillée et, revêtue de ma robe de chambre, je me suis étendue sur mon lit pour le lire à mon aise. J’étais toute seule et mes joues brûlaient à cause des descriptions lascives du livre. Je désirais alors ardemment être à la place de l’une des déesses ou des nymphes dans ces aventures libertines.

Mon sang s’échauffait en coulant dans mes veines. J’éprouvai le besoin de quelque chose que je n’avais jamais eu, de quelque chose pour calmer la chaleur bouillonnante que je ressentais pour la première fois dans mon ventre. Je posai ma main sur le siège du désir ; la jeune toison qui y poussait n’était pas encore assez épaisse pour protéger mes lèvres d’un simple contact.

Elles devinrent sensibles sous ma main et, après avoir lu ces histoires de viol ou de séduction d’une déesse après l’autre, mes doigts se glissèrent entre les lèvres et leur léger mouvement me procura un peu de plaisir. Pour me satisfaire, il fallait constamment accélérer ce mouvement jusqu’à