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Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/34

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ressentir l’extase de Vénus dans les bras de Mars. Je perdis tout contrôle et une sensation semblable à celles décrites dans le livre me fit frissonner, je plongeai toute la longueur de mes doigts pour l’atteindre et adieu ma virginité.

Cela me fit cruellement mal, mais je m’en moquais. Je savais que cette folie me causait une blessure irréparable. J’en fus dégoûtée et je jetai le livre. Je ne remis plus jamais les doigts à cet endroit, et laissai encore moins un homme me toucher. Une nuit, je racontai à mon mari toute la triste vérité, mais il garda ses soupçons.

Nous vivions à Naples où il était professeur à l’université et il semblait ne penser qu’à la science. Depuis deux ou trois semaines que nous étions ensemble, il se mettait au lit avec moi et se levait sans même avoir passé la main sous ma chemise, et encore moins rempli son devoir conjugal. Mais je décidai de ne pas m’en soucier.

Un jour, je l’accompagnai dans un voyage vers une autre ville où il allait rechercher des manuscrits rares dont il avait entendu parler. Nous étions sur une route isolée qui traversait une forêt quand un grand brigand habillé de façon voyante sortit des bois et arrêta notre cheval.

« Résistez à vos risques et périls », dit-il en pointant un pistolet armé et en tirant de côté le cheval et le véhicule vers un chemin écarté. Quand nous fûmes suffisamment éloignés de la route principale, il s’arrêta et nous ordonna de sortir. Il attacha le cheval à un arbre et tira une corde de sa poche pour lier fermement les mains de mon mari derrière son dos ; puis, après lui avoir aussi lié les pieds, il l’attacha à un arbre et le fouilla pour prendre les objets de valeur.

« Maintenant, ma jolie dame, dit-il en s’approchant de moi, c’est votre tour.

— Prenez mes bijoux — c’est tout ce que j’ai — et laissez-moi partir.

— Merci pour le cadeau, dit-il, mais vous avez autre chose que j’apprécierai encore davantage. »

Alors il passa son bras autour de ma taille et tenta de m’embrasser. Je luttai