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Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/9

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minces et certaines plus rondes ; certaines blondes et d’autres brunes, mais toutes étaient d’une beauté envoûtante. Chacune aussi incarnait le type le plus charmant de différentes origines, car la guerre, les naufrages et la piraterie permettent aux pachas maures de choisir leurs favorites sous tous les drapeaux flottant sur la Méditerranée.

Une femme qu’elles appelaient Inez et que je considérai donc comme Espagnole, me répondit en m’adressant, au nom de toutes, la plus chaleureuse bienvenue. « Vous êtes, dit-elle, dans le sérail d’Abdallah, le pacha de cette contrée, qui n’est attendu que demain. Il n’aura jamais été aussi avisé de permettre à ses femmes de saisir une occasion aussi rare de divertir un gentilhomme pendant son absence. Il n’y a entre nous ni secrets, ni jalousie, ajouta-elle avec un sourire entendu.

— C’est très inhabituel, dis-je. Comment pouvez-vous savoir qu’il ne partage pas de secrets avec celle avec qui il se trouve seul ?

— Mais aucune nous n’est jamais seule avec lui, dit Inez.

Je leur lançai un regard consterné qui les fit toutes rire. Elles étaient pleines de malice et voulaient évidemment tirer le meilleur parti de la compagnie inattendue d’un homme jeune. Inez posa sa main sur ma manche.

— Comme vous êtes trempé, dit-elle. Nous manquerions aux règles de l’hospitalité en vous laissant dans des vêtements aussi mouillés. »

Mes vêtements étaient parfaitement secs, mais les clins d’œil et les sourires que les demoiselles échangèrent en commençant à me dévêtir m’incitèrent à m’y soumettre volontiers tandis qu’elles me débarrassaient de chacun de mes vêtements.

Quand enfin elles arrachèrent ma chemise d’un geste brusque, elles poussèrent de petits cris perçants tout en regardant entre leurs doigts ma hampe qui avait alors pris une dimension imposante. J’avais dérobé à chacune d’entre elles un baiser chaleureux pendant qu’elles se pressaient pour me déshabiller.

Inez me tendit une écharpe qu’elle avait retiré