Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/85

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conversation. Je savais ce qui allait arriver, mais je ne le désirais pas ni ne le redoutais.

« Maintenant, déshabille-toi, s’il te plaît », dit-il.

J’obéis aussitôt, enlevant tout sauf ma chemise ; en attendant, il s’était complètement déshabillé. Mon cœur se mit à battre violemment lorsque je posai pour la première fois mon regard sur le sexe d’un homme prêt à l’action. Il s’approcha, déboutonna ma chemise et la laissa tomber sur le sol. Je couvris mon visage de mes mains.

Il me souleva, m’étendit sur le dos au bord du lit et s’agenouilla sur le sol devant moi. Puis il écarta largement mes cuisses et ouvrit mes lèvres pour faire un examen minutieux de ma virginité.

« Par Allah ! s’exclama-t-il, un pucelage en forme de croissant. Cela porte chance à celui qui s’en empare !

— Je suis heureuse que cela vous plaise, monseigneur », dis-je timidement.

Soudain, le sultan poussa un cri d’agonie et s’écroula. Je retirai les mains de mon visage et je vis Fatima serrant fermement un foulard autour de sa tête tandis qu’un homme que je n’avais encore jamais vu plantait des coups de poignard répétés dans son corps. J’essayai d’appeler, mais ma voix était glacée d’horreur.

« Ose faire un seul bruit, dit Fatima, et tu partageras son sort ».

Je m’agenouillai pour demander grâce, mais ils ne me prêtèrent aucune attention avant de s’assurer que le sultan était mort. Fatima tira la couverture sur le corps.

« Permets-moi d’être la première à féliciter en toi le Sultan de Mascate, dit-elle en se tournant vers son compagnon.

— La plus belle femme de Mascate a le droit de me féliciter, déclara-t-il.

Puis il se tourna vers moi, parcourut des yeux mon corps nu et m’adressa quelques mots apaisants.

— Aie la décence de mettre tes vêtements et suis-moi, friponne », dit Fatima.

Pendant que je m’habillais, le sultan partit avec Fatima, lui donnant d’abord des instructions