Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/88

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en attendant que les miens soient secs. Puis il me prépara un bon repas, et après m’être ainsi restaurée, nous conversâmes librement.

Il écouta mon histoire le visage plein de compassion et s’illumina de joie quand je lui fis comprendre qu’aucun homme ne disposait encore ni de ma personne, ni de mon cœur. Je précisai aucun homme, car je pensais au viol monstrueux de jalousie que Fatima avait commis.

Hassan, car c’était son nom, me raconta bientôt son histoire. Il était venu en ville chercher fortune et il avait été contraint de faire de la contrebande pour gagner sa vie. C’est en se livrant à cette activité qu’il put me sauver.

« Nous devons fuir avant le matin, dit-il, si nous voulons être en sécurité ».

Il me dit qu’il serait l’homme le plus heureux du monde si je le laissais m’emmener dans son désert. Tant de gentillesse après tant de cruauté gagna complètement mon cœur. Il lut mon assentiment dans mes yeux et, en m’embrassant tendrement, il sortit pour faire les préparatifs. Bientôt, nous chevauchions tous les deux sur un seul cheval à des milles de Mascate.

Nous avions passé une heure sur la route et nous menions toujours le même galop infatigable. Hassan me maintenait devant lui dans ses bras comme un enfant, m’embrassant souvent, ses baisers devenant de plus en plus ardents jusqu’à ce que je sente son membre raide se presser contre mon dos. Il suggéra que je change un peu de position pour me reposer et que je chevauche un moment à califourchon.

J’obéis à sa suggestion et me tournai vers lui, les bras autour de son cou, les cuisses grandes ouvertes au-dessus des siennes. Il lâcha la bride sur le cou du cheval, dont l’allure effrénée se ralentit pour devenir un léger galop qui ressemblait au balancement d’un berceau. Hassan mit son bras autour de mes reins et me souleva un peu. Son autre main était occupée à me débarrasser des jupons,