Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/95

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l’idée de se mettre au lit, mais finalement elle m’y rejoignit. Je la pris dans mes bras et l’embrassai affectueusement. Elle me rendit mes baisers et mes caresses avec tant d’ardeur que j’aurais voulu que ce soit Louis, mon mari, qui soit à sa place. Il était absent depuis assez longtemps pour que mes sens soient comme de l’amadou, prêts à s’enflammer à la moindre étincelle.

Nous nous sommes donc embrassées mutuellement en joignant nos lèvres. Je sentis quelque chose contre ma cuisse qui ne pouvait pas être le bras d’Amie, car ses deux bras étaient autour de moi. Je posai ma main et sentis que c’était un sexe d’homme, chaud et palpitant. Je poussai un cri et repoussai violemment mon compagnon de lit.

« Tu n’es pas la sœur de Lisette ! m’exclamai-je de façon absurde.

— C’est vrai, charmante Renée, je suis son frère, mais personne d’autre qu’elle ne le saura jamais. Voulez-vous bien accorder à Armand un baiser aussi doux que ceux que vous venez de donner à Amie ? ».

Il m’attira vers lui en parlant ainsi, son beau visage brûlant de passion.

J’hésitai, mais mon fourreau était encore gonflé d’émotion et je le laissai à nouveau me prendre dans ses bras sans résister. Ce n’était pas la leçon de morale que j’avais préparée pour Lisette. Le désir parcourait toutes mes veines ; je rendis ses baisers à Armand ; j’ouvris mes jambes pour faciliter l’introduction. Le contact de son gland sous mes poils me sembla comme la première bouchée d’un fruit délicieux présenté inopinément aux lèvres d’un voyageur assoiffé. Je le pris si avidement et l’avalai avec un tel plaisir que j’eus honte de moi-même. Armand penserait sans doute qu’il n’était pas le premier à profiter de l’absence de mon mari.

Mais je ne pouvais pas m’en empêcher ; mon corps était séduit avant même que j’y consente. Il était trop tard maintenant pour ériger une barrière de vertu. Je fus pénétrée dans les profondeurs secrètes et sensibles où le désir règne en maître.

La rapidité et la force des coups donnés par Armand montraient la vigueur de ses dix-sept ans. Je fus transportée au septième