Page:The Power of lust (extract A night in a moorish harem), 1991.djvu/96

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ciel dans les bras de ce garçon amoureux. Quand je repris enfin conscience des choses terrestres, nous restâmes tellement immobiles que, pendant quelques instants, il n’y eut aucun mouvement dans le lit, sauf la tige rétrécie d’Armand se retirant lentement de mon fourreau qui se vidait de ses fluides embaumés.

La visite d’Armand dura une semaine et n’éveilla aucun soupçon chez mes amis ou mes serviteurs, et cette intrigue ne fut connue que de Lisette, qui se moqua de moi sans pitié. Ce fut une semaine d’abandon à un plaisir sans limites. Je demandais parfois à Armand, dans l’intimité de ma chambre, de prendre dans sa malle sa tenue masculine et de la passer. Il avait alors l’air d’un jeune homme mince et efféminé, d’un simple garçon au beau visage, très différent de l’Amazone dont il avait l’air dans des vêtements de fille.

Mais si je me moquais de son air efféminé, il donnait immédiatement la preuve la plus convaincante de sa virilité. Jamais une étreinte de mon mari ne m’avait apporté un tel plaisir. La fornication, tellement insipide quand elle est légale, est tellement délicieuse quand elle est volée. Les nuits lascives ne nous suffisaient plus ; nous nous retirions tous les après-midi sous prétexte de faire la sieste. À chaque étreinte, son énergie nouvelle m’envoûtait et je fondais sous ses assauts ardents.

Mais bientôt des marques sombres et profondes encerclèrent les yeux d’Armand, il maigrissait rapidement, et quand finalement il me quitta pour rentrer chez lui, une fièvre terrible le consumait. Quant à moi, je devins aussi grasse qu’il maigrissait, et mes joues resplendissaient de ce plaisir volé.

Quand mon mari rentra à la maison en permission, il n’eut pas l’occasion de me reprocher mon manque d’ardeur. La vie commençait cependant à devenir monotone, quand nous reçûmes une invitation de Lisette, appuyée par son mari, Adolphe, à visiter leur région, invitation que nous acceptâmes. Le premier soir, nous restâmes assez tard. Nous avions beaucoup de choses à nous raconter et le champagne