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82 PLAUTE. pas. Je vous engage à tfyjamais compter. SCÈNE IH_ _1Ieg. 'l`u comprends ta _situation. Si tu parles sincerement, tout en ira mieux pour toi. Dis la vé- PHILOCBÀTE » HEGION » STA]-·AGME· rité et soisiranc. Mais tu n’as jamais ni bien agi Philocrate. Me voici, Hégion; que me voulez- ïll parle vrai. vous P Ordonnez. u sta. J ien conviens, et puisque vous le dites, je Ilég. Cet homme·là me dit qn’il a vrndu, en Élide, n’ai pas a rougir en l’avouant. mon fils à votre père, pour six mines d`argent. Ileg. Je saurai bien trouver le moyen de te faire Philocrate. Y a-t-il longtemps? ougir, et par tout ton corps. Sm. Vingt ans. Sm. Prétendez-vous me faire peur du fouet Phtlocrate. ll en impose. comme à un novice? laissez là toutes ces menaces, Sta. C’est l’un de nous deux. Ne vous souvient·il et dites-moi ce que vous désirez savoir afin que je plus que votre père vous le donna en propre? Vous vous réponde en conséquence. étiez enfant; et il n’avait que quatre ans. Hég. Tu ne manques pas de babil : mais présen- Plzilocrate. Quel était son nom? Dis-le-moi, je tement il s’agit d’être laconique. verrai bien si tu dis vrai. Sm. Comme il vous plaira. Sm. Il se nommait Pegnion : et vous lui donnâtes Ilég. (à part). Il était fort docile, quand il était ensuite le nom de Tyndare. jeune. Mais à présent ce n’cst plus sa qualité. (à Philocrate. Alorspourquoine t'ai-jepasreconnu? Stalagmus) Voyons; écoute moi, et réponds exac- Sta. Parce que c'est l‘ordinaire d`oublicr et de tement: à mes questions. Si tu dis la vérité, tes af- méconnaître ceux dont on n’attend rien. faires pourront s’arranger. Pkilocrate. Voyons : L’enfant que tu vendis à Ste. Bagatelles! Cr0yez·vous que je ne sache pas mon père, et qu’il me donna pour esclave particu- bien ce que je mérite? lier, est-ce le fils d’Hégion? Hég. Si tu n’évites pas tout le châtiment qui t'est Hég. Est-il vivant? dû , tu pourras toujours en esquiver une partie. Sm. J’ai reçu mon argent, sans me mettre en peine Sm. Le bénéfice ne sera pas grand; une grêle de d’autre chose. coups m‘attend et je I’ai méritée; je me suis enfui Hég. (à Pltilocrate). Que dites-vous de cela? de chez vous , j’ai enlevé votre fils et jc l'ai vendu. Philocrale. D'après ces indices, Tyndare est bien Hég. A qui? ' votre fils; Tyndare a passé son enfance avec moi. Sm. A Théodoromède de Polyplusie en Elide, Sachez de plus qu’iI a été honnêtement élevé. pour six mines d’argent. Hég. Je suis à la fois heureux et malheureux, Hég. Ali! grands Dieux! (Pest le pète de Philo- si vous dites vrai. Quelle douleur pour moi d’avoir crate. maltraité ce jeune homme s’il est mon fils! Hélas Sta. Vraiment, je connais mieux Philocrate que Pourquoi lui ai-je fait plus de mal et moins de bien je ne vous connais vous-même; je l’ai vu cent fois. que je ne devais! (1'est moi maintenant qui souffre llég. Grand Jupiter, veille sur mon lils et sur des tourments queje lui ait fait subir! Que ne puis moi. Philocrate, je vonsconjnre par votre hon génie, anéantir le passé! Mais le voici dans un ajustement venez ici; j’ai besoin de vous. qui ne convient guère à tant de vertus. Fgcîsü unquam. Slal. Quod ego fatear, ct·edin’, pudeal; Tuo patri ait se vendidisse sex minis in Alide. qnom autumes? 955 Philocr. Qoam diu ld faclum ’st? Stat. Hic annus incîpît vi- Hey. At ego laciam , ut pudcat; nam in ruborem te totum cesimus. daim, . Philocr. False memoral. Sm!. Aut ego, aut tu: nam tibiqnrn Slot. Eia, credo , înperito plagus minitaris mihi. drimulum tm Tandem isla auler,dicque quid fers, ut feras hino, qnod petis. Tuus peter pi-culiarcm parvolom puero dedit. Hey. Sati’ facundu’ s : sed jam fieri dictis conpenclium volo. Ph. Quid erat ei nomen T si vera dlcis , memora dum mihi. Sm], Ut vis, tiat. Heg. (versus cd .tp€ct¤l01'v¤)B€¤€ mürîgü- Stat. Pœgnium vocitatifst; post, vos indidistis Tyndai-n, i-ns fuit puer; nunc nou decet. 960 Phil. Cur ego te non gnovi? Stat. Quia mos est obliviscj ho. '(ad Stalugmum) . _ minibus, Hoc agnmns , jam animum t\€lV0l‘l€, HG Iïlîhl , IIUEB dlüâm, Nequc gnovisse, quojus niltili sil fllûiunda gratin. 980 edissere. Phil. Die milii ; isne istic fuit, quem vendidisti meo patri , 51 gris verax , lili! BX I'€lJllS f€C€I'lS ll¤€lïU$CU]îî5· _ l Qu] mihi pgguliarig dntug 551;, hujus filiug? Stat. Nugœ lstulc suul; 11011 M8 CUBE! SCM llllld d1S¤¤5 Heg. Vivitneis homo? Stat. Argenton: adecpi, niliil curavi siem 7 _ _ cœterum. Hey. At ea sublorfugere potis en pauca, si non omma. _ Hvg. (ad Philoemtem) Quid tu ais? Philocr. Quin, istic yal. Pauca ecfuginm scio; nam multü €V€¤\€¤l· BT- ¤¤€T|l0 ipgw st Tyndarus tous iilius, mec , ` _ 965 Ut qnidem hic arguments loquilur; nam ls mecum n pnero Qulu et fugi, et tibl subripui lilium , ct eum vendidi. puer 985 HL·g_ Quoi humini? Stal. Tlieûdoromcdl ll! Àllllç Polyplusio Bang pndiceqnc edL|calu’st Usque Bd l1(ltllPSCEDli·‘ll1l· Sex minis. Heg.Pro dilnmortalelsl is quidem huius est pater Heg. El miser sum et fortunatus, si vos vera dicitîs; Pliilocratis. Stat. Quin meliux gnovi, quam te, et vid: ste- En miser sum, quia mule illi feci, si gnatus meu’st pins. _ Eheu! cur ego plus minusqne feci, quam œquom fuit! Hvg. Serva, Jupiter supreme, et me'et meum gnatum mihi. Quod marc [pci. cmcîor modo, gi inlgclum neri possiot, ooo l‘l\îl0¤Ml¤* « P"` mlm! W Elïllllïm ONE"": Bxl: le V°l°· 971 Sed eccum, incedjt huc ornulus hand ex suis virtutibus. SCEM TE““^· scans ouaimx. PHILOCRATES , HEGIO , STALAGMUS. · _ · · A B ·; i _ y _ H- ,1, TYNDARUS HEGIO, PHILOCRATES, STALAQMUS pmu; IEEE: mmm` mlm m vl ` mwa eg lc En i Tynd. Vidi ego mulla sœpe pictn, quai Acherunli ixcrcut