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A 1 to PLAUTE. Stal. Par Pollux! je détournerai le coup fatal. Olymp. A quelle femme nfavez-vous adresse .‘ Car si je ne puis rien obtenir de·cette manière, je Vous ressemblez au chasseur, vous avez jour ct nuit teuterai le sort, et Je me vengerai de toi et de tes une chienne à vos côtés. protecteurs. Stat. Que fait-elle donc? qu’est-ce qu’el1e te dit? (,7ml. Le sort sera pour moi. Olymp. Elle me prie, me supplie de ne point Sm!. Je te promets la mort au milieu des plus épouser Casina. cruelles tortures. Sm!. Et que lui réponds-tu? Cha!. J’épouserai Casino; machinez tout ce que _Olymp. Queje ne la eéderais pas même a Jupiter, vous voudrez. s’iI mela demandait. Stat. 0te·toi de ma présence. Stczl. 0 mon sauveur! que le ciel te conserve! C/ml. Vous avez beau me regarder de travers : Olymp. Elle est bouffie de colère contre moi... a cela ne m’empêchera pas de vivre. (Il sort.) en suffoquer. Saul,. Suis—je assez malheureux! Tout m’est con- Std!. Par Pollux! je voudrais qu` elle en crevât. traire: je tremble maintenant que ma femme ne des Olgmp. Je vous crois sans peine, et vous êtes tm termine Qlympion a ne. point cpouser Cû§|Il·îl· S1 brave l>omme.l\Iaise11 Vérîtevos amours me sont fu- glle reussit, Je suis un vieillard perdu; ITIZIIS elle nestes. Votre femme me llalt, votre fils et toute la n obtient rien , 11 me reste la chance du sort: s il me maison m’0nt en horreur. trahit, mon epee me servira debt, Je me précipite- Stal. Quefimporte? J upiterest pour toi, moque- ra1 sur elle. Mais Olympton s’avance à propos. toi des dieux subalternes. SCÈNE V Olymp. Cela est bon pour le badinage. Ne savez- · vous pas que les Iupiters d’ici-bas meurent subite- OLYMPION3 STALINON ment. Quand tous, letlupiter de la maison, aurez trepassc, les petits dieux S cmpareront de votre Olymp. (sortant dc la maison, à Cléostfalé.) Je myüumêê El U-lots (lm Pïûiégeïû m011<l0$· 11168 épaules vous le dis, faîtes-moi jeter dans un four ardent; Gi m3 tête ? que ]’;_m m’y tgurng gt retourne comme du pain ; Sidi. Tes 2lffalI`BS Süllli EH meilleure p0StlII‘ que ill mais vous rfobtiendrez pas de moi ce que vous de- D8 C!`01S, S1 IIOUS obtenons que Casina me soit fa- mandez. vorable. 5ml. çà par!) Je suis sauvé: mon espoir est rem- (WMP- PM Hemülôl je D9 le Crois pas , tant pli, d’après ce que j’entends. votre femme met d’obStacles à mon mariage, Olymp. (à Cléostrate) Pourquoi m’effrayer par Slal. Voici ce que je vais faire. J’en appelle au vos menaces de servitude? Vous et votre fils aurez sort... Tu tireras, avec Chalin : cela est naturel. ll beau vous y opposer; en dépit de vos manœuvres, tout combattre àoutrance. je puis devenir libre pour quelques deniers. Olgmp. Mais si le sort trompe votre espoir, qu’ar· Sial. Quel tapage! Avec qui querelles-tu, Olvm- rivera-t-il? pion? Sm!. Pointde mauvais augure zje me repose sur Olymp. Avec la même personne que vous. les dieux; espérons en leur bonté. Stal. Ma femme l Olymp. Belle parole !jen’en donnerais pas unzeste. lit sitellam huo tecum odferlo cum aqua et sorteis. Chai. [Shzl. Quid istuc est? quicum litiges`, Olympic ? Satis planet. Olymp. Cum eadem, qua tu semper. Stal. Cum uxoreno Sfgf, Ego , pol , istam jam alîquovorsum tragulam deciderch mea? _ Nam si sic nihll inpetrurc potero , Sellem S0rtî3\‘· OPUMP- Quam ill ml UXUFCHI ? Qllüêi Vel13t0l' lu quidem es, lbi ego te et subfragatores tuos ulciscan Chal. Attamen Dies üifltle mTlCi€|$ cum cane azlatem exigîs. 300 Mi obtinget sors. Stat. Ut quidem, pol, pereas cruciatu mi- QmdaFit?qUldi0f[U1iüTt€C\1m? Olymp. Orat, obse- maia. · 280 etat, _ Cha!. Mini ille nubet; machinare quodlubet quovis modo. Ne C8Sl¤¤¤1 UXOFCUI ducam. Sm!. Quid tu postea ? Sm!. Abin’ hinc ab oculis? Chal· Invitus me vides : vivam OiymP· Negllvi Wim lost me concessurum Jovi , mmm, (abit). Si is mecum oraret. Stat. Di te servassint mihi. Sm!. Sumne ego miser homo? satin’ omneis res sunt ad- ûiymin Nuno in lermcnto toto ’st, ita turgetmlhi. 306 vorsm mihi? Stal. Edepol, ego illam mcdiamdiruptam velim. Jam metuo, ne Olympionem mea uxorexoraverit, OZVMP- C1'¤<i0, edelml. eâse. siquidem lufrugl bouée 05. Na Casinam ducat; si id factum ’st, eece me nullum senem : Wrüm, vdepol , tua mihi 0diosa’st nmatio: Si non inpetravit , etiam specula in sortitu ’st rnibi. 2Bâ lnimica tlm ’st uxor mi, inimicus 1iliug_ 5i sors autem decnlassit, gladium faciam culcitam, loimici familiareis. Stat. Quid id refert tua? alo Eumque tncumbam : sed progredltur optume eocum Olym- Unus Ubi hic rlum propitius sit Jupiter, pin. Tu istos minutos cave dans tloccifoceris. Olymp. Nugm sont îstae mages; : quasi tu uescias SCENA QUINTA- Repenie ut emoriantur liumunî Jovels. Sed tandem si tu Jupiter sis emortuus als 0LYMm0’ STALm0` Quom ad deos minores redierit rcgnuui tuum; Ogymlh Una ’ gdgpg], ogg]-; in fmmum cnlldum gynditg , Qlllâ mllll Sllbvehlet têrgo , aut cüpill , nul. Crtlrlbllâ 7 Atque lbi torreto me pro pane rubido , 290 Stat. Opinions melius res tibi haheat tua , Hem, quam Islam opernm a me inpetres , quod postulats.) Sl hoeinpetramus , ut ego cum Casino cubem. Stat. Salvos sum, salva spes est, ut vorba audio. Olymp. Non , hercle , opinor posse , ita uxor acritcr 320 Olymp. Quid tu me vero lihertate tnrrltas ? Tua instet, ne mllii detur. Slal. At eno sic agam : Quid? si tu nolis, iiliusque etlam tuus , Conjiciam sortais in sltellam , ct sorliar Vobis iuvitis atque nmliorum iugratiis 205 Tibi et Clialino. Ita rem natam intellego: Una libclla lilwr possum iivri. , Ncccssrtut 'st vorsis giadiis depugnarler.