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Page:TheatreLatin1.djvu/141

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114 PLAUTE. Cha!. Comment... veux-tu queje te baise? voisin passera la nuit chez nous, et le mari de- Stal. Ta peau me semble aussi douce que le miel. hors. T01 , tu conduuas ta mariee a la campagne. Clml. (à part) Je crois qu’i1 veut pousser la ten- La campagne sera ici dans la maison de mon voisin , dresse envers son fermier un peu trop loin. jusqu’àce quej`aie fait la véritable noce avec Casina. Olym. Assez, assez... Eloignez-vous de moi. Après tu la conduiras à la ferme demain, avant le Chat. (à par!) En vérité, ce sont deux amants... jour. N’est-ce pas bien arrangé? Il a des goûts pour les gens à barbe, le vieillard! Olymp. Très-habilement. voilà pourquoi il l’a choisi pour fermier. L’autre Clzal. (à part) Courage!". Vous faites jouer toutes jour, si j’y avais consenti, il m’au.rait fait son homme les machines. Vos ruses vous eoüteront cher, je vous d’affaire à la même condition. jure. Olym. Comme j’ai été oomplaisant aujourd’hui! Stal. Sais-tu ce que tu dois faire? que jevous ai procuré de plaisir! Otymp. Parlez. Stat. Au point que tant que je vivraj , je te vou~ Stal. Prends ma bourse, pour acheter des provi- drai plus de bien qu’à moi·même. Comme j’embras· sions : mais je veux des mets délicats , comme ma serai Casina aujourd’hui! de quelle volupté vais-je belle. m’enivrer en cachette de ma femme! Olymp. Il suffit. Cim!. (à part) Ah! ali! me voilà sur la voie. Le Sm!. Achète des sèches, des huîtres (1). bonhomme aime Casina. Ils sont à moi tous deux. Olymp. Des petitscalmars jaunes comme de Forge. Stal. Je brûle de la serrer dans mes bras , de la Cha!. (à part) Comme du froment, imbécile! couvrir de mes baisers. Stal. Des carlets. Olymp. Attendez qu’elle soit à la ferme. Quel dé· Clzal. Que n’achète t-il une hache pour te fendre mon vous emporte? la tête, méchant vieillard! Stol. Je suis amoureux. Olymp. Voulez-vous des langues? Olymp. Mais je crains que vos désirs ne puissent Stal. A*quoi bon? n’ai-je pas ma femme? C’est se satisfaire aujourdhui. une langue pour nous , et celle—là ne se tait jamais. Stal. Cela se peut, si tu veux que je t`afli·an- Olymp. Je verrai ceq11’il y a au marché, et j’achè· cbisse demain. terai pour le mieux. Cha!. (à part) Ici il faut bien ouvrir mes oreilles. Ste!. Tu as raison : va-t’en, je n’entends pas qu'on Je vais prendre d`un seul coup mes deux sangliers épargne la dépense. Fais d’amples provisions. ll faut au même gîte. que j’aille retrouver mon voisin, pour qu’il prenne • Stal. Un voisin, mon ami, m’a proposé une cham- les mesures convenues. bre chez lui sje lui confie mes amours. ll m’a pro- Olymp. l\1’en irai·je enfin? mis un endroit sûr. Stal. Vole! Olymp. Mais sa femme? où sera-t-elle? Cha!. (à part) On m’offrirait trois libertés en- Stal. Oh! j’ai pris mes mesures. Ma femme doit semble, que je ne pourrais me défendre de conspirer Pinviter à la noce, pour en faire les apprêts avec leur perte, et d’al|e1· tout redire à ma maitresse : elle; elle la retiendra à coucher. Je l‘ai ordonné, et je tiens mes ennemis dans mes filets. Maintenant, ma femme m’a promis de le faire. La femme du U) ,,1],,,,,,,, ,,1,,,,, , w,,,,,, M ,,,, ,_,,,, du ,,,,,.,_ Licetne amplecti te? Cha!. Quid? amplectl? Olymp. Liœt. llln heic cubabit : vlr nberit, faxo, domo. Sm!. Ut, quia te tango, mel mi videor lingere! Tu rus uxorem duoes: id rus hoc crit I65 Chai. Ecfodere, hercle, hin volt, credo, vesicam villieo. Tantisper, dum ego cum Casina fnciam nuptias. Olymp. Ultro te, amator, apage te u doiso meo. Hinc tu ante luceui rus crus duces postea. Chat. Hodie , lierele, opinor, hi conturbahunt pedes: 440 Satin’ astute? Olymp. Docte. Cha!. Age modo, fabricamini. Sole!. hic barbatos sane sectari senex. Malo , herole , vostro tam vorsuti vlvitis. Illuc est, ilme, quad bic hunc fecit villîcum zet Szal. Sein, quid nunc facius? Olymp. Loquere. Stat. Tone Idem me pridem, quom ei udvorsum Vcûetâm, marsupium. ' 470 Facere atrlensem voluerut sub janua. Abi , etque opsona , propera : sed lepide volo, Olymp. Ut tibimorigerus hodle? ut voluplati fui? 445 I Molliculas oscns, ut ipsa mollicula ’st. Olymp. Lioel. Stud'. Ut tibi, dom vivam, bene velim plus, quum mibil Stal. Emito sepiolas, lepadas, loliguneulas, Ut ego hodie Casinam deosculabor! ut mihi Hordelas. Chat. lmo triticeas, si snpis. Bonn multu faciam, clam menm uxoreml Cha!. Attate, Saul. Solcas. Chat. Qui, quœso , potins, quam sculponees, Nuno, pol, ego demum in rectum redii somilam. Qulbus hatuatur tibi os, senex nequissume? 476 Mic ipsus Casinam deperit; haben vîr0¤· *50 Olymp. `Viu’ lingulaoas? Stal. Quid opu ’st, quundo uxor . Slal. Jam , hercle, aniplexari. jam oseularl geslio. domi ’st? Olymp. Slne prius deducl : quid, mëlum. |Jl‘¤|>¤1'¤S? SML En Iingulacn est nobis; nam nunquam tacet, Amo. Olymp. ln re prmenti, ex copin piscaria 0!ymp· Ali ¤0¤ ¤Pl¤01'îl€l'î h0¤ P0¤¤¤ h0<ï路 ·$`!¤¥· Pülëëh Consulere quid emam [oportet]. Stal. Equom oras, shi. son Siquidem eras cerises posse te mitli manu. Argento paroi nolo ; opsonato ampliter. Chai. Enimvero hun aurels megis sont adhibenda: milii. 455 Nam mihi vicino hoc mmm glmvgmg 'gt QPU5, Jam ego uno in saltu l€)>î<l® 8Dl‘¤S C¤Pî¤m (NOS- Ut, quod maodavi, curet. Olymp. Iamne abeo7 Stat. Volo, Stat. Apud huric sndalem meum atque Vlcîllllm mîlli _ fegrrdiuntnr Staline et Olympia;.) Locus est panatus;el ego amorem omnem meum Cha! Tribus non conducl possim Iibertatibns , lîoncredui; is rnilii se locum dixit dare. Quln ego illis hodie conparom magnum mulum , A85 Olymp. Quid eius uxor? ubl crit? Stul. Lepidc reperi. 460 Quinque banc omnem rem meœ hem jam faciam palam 7 Mea uxor vocubit hoc ezun ad se in nobtias, Manlfesto teneo ln noxn inimlcos meos. I`!. heie slt secum, se arljuvet,.secum cube!. Sed si none facere volt here opticium suum , Ego jussi , et dixit se facturam uxor mea. Nostra ornnis lis est : pulehrc prœvortar viroe;