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LA CORBEILLE , ACTE III, sonne I. icl Mél. (ài parl.) Elle me découvrira, et va me faire simarque est née de sa première femme , qui est partager tous ses tourments. morte. Est·ce clair maintenant? Phan. Consei1le·moi : que veux·tu que je fasse Mél. Je commence à comprendre : mais il y a maintenant? quelque chose où je m’embrouille... Comment la Lamp. Hentrez, et rassurez·vous. Si votre mari première est—elle la dernière, et la dernière la pre- vient, faites qu`il reste au logis, afin que je sache mièreP où le trouver, si j’ai besoin de lui. Moi je retourne Lamp. Il avait été le séducteur de Phauostrato chercher ma vieille. avant d’être son époux. Elle devint grosse, et ac- P/¢an.l\I0n cherLampadisque,jeme recommande coucha d`uno lille qu’elle tit exposer après sa nais- à ton zèle. sance. (Fest moi qui exposai l’enfant. Une femme Lamp. J’achèverai mon ouvrage. _ g la recueillit. Je ne la perdis point de vue. Mon maî- P/ian. Le ciel et toi, voilà ma seule espérance. l tre épousa ensuite la mère de cette petite fille que Lamp. J’ai la même confiance; mais allez-vouS- nous cherchons aujourd’hui. Eh bien! qu’avez-vous en chez vous. » à regarder, le nez en Pair? Mél. (se monlrant.) Jeune homme, arrêtez , écou- l Mél. Allez maintenant où vous vouliez; je ne vous tez-moi. 1 retiens plus. Je comprends tout. Lamp. F.st·ce que vous m’appelez? l Lamp. Vraiment! j’en rends grâce aux dieux; car Mél. V0us—même. l si vous n’aviez pas compris, vous ne m’auriez ja- Lamp- Qu’est-ce qu`i1 y a? car je suis fort oc- 1 mais laissé partir, jecrois. (Il sort.) cupé. l Mél. Me voilà forcée d’en bien user avec ces Mél. Qui habite cette maison? I gens-là, malgré mon peu d`inclination. Je vois que Lamp. Démiphon, mon maître. · tout est découvert. Il vaut mieux ufassurer la re- Mél. Qui marie si richement sa lille à Aloési- _ connaissance des parents de Siléuie, que de me lais- marque? E ser dénoncer par une courtisane. Je retourne chez Lamp. Précisément. moi, et je ramène Silénie à ses parents. Mél. Quelle autre lille chercliez-vous donc à cette F r . É heure? _ _ AC FE l`B.OlSll:.ME. Lamp. Je vais vous le dire : c’est la lille de sa . , femme , qui pourtant n’est pas née de sa femme. SCENE PRENIHLRE. Mél. Quelle est cette énigme? . _ . A •‘ L · ll ` au Lamp. Mon maitre a eu UDC lille de sa premiere MELÉmDE* ALCÉS“IAP‘QUE* B ULNIF femme. · Mél. Je t’ai raconté toute l’affaire : suis-moi, ma . Mél. Vous cherchez donc la fille de celle avec qui chère guémg; que je œ rende 5 (mx 5, qui tu appar, vous parliez tout à l’heure? tiens plus légitimement qu’à moi. Je me sépare de Lamp. Oui. toi avec bien du regret; mais il le faut dans ton in- Mél. Comment donc celle qui se mam estelle . térêt, et cette idée me console. Voilà des joujous Painée? qu’on me donna en te remettant entre mes mains, Lamp. En vérité, bonne femme, vous m’ass0m- pour te faire reconnaitre un jour par tes parents. mez avec votre bavardage. Celle qu’ on donne à Alcé- Halisca, prends cette corbeille , et frappe vite à cette El sein venturam. Mel. Me indicablt , et suas 3lô Prius gravida facia ’st, priusque peperit miam, Ad mens miserias addet. P/tan. Fat: me consciam Eam postquam peperit, jussît pa rvam projici. Quid nuucvis facere mc. Lamp. lntroahi, atque animohono es. Ego eam project , alia mulier sustulit, M5 Vit tuu"si veniet, jube domi ohperirier, Ego inspectavi : herus hanc duxit postihi. Ne in qumstionc ml sit, si quid eum velim. Fam nuno puellam liliam ejus quaerimus Ego ad anum recurro rursum. Phzm. Lampadio, obsecro, 320 Quid nunc supina sursum in cœlnm consplcls? Cora. Lamp. Perfectum ego hoc dabo negotium. Mel. I nunc jam istnc quo properabas, niliîl moror. Phan. Dcos teque spero. Lamp. Eosdem ego, uti abeas do- Nuno iriteliexi. Lamp. Ulis, hercle, Iiabeo gratiam : abo mum. (sim Pmoomm.) [CAS 7 Nam ni iutellexes, nunquam , credo, atnittere-ia. (abit.) Mel. Adulesoens, adsta , atque audi. Lamp. Men', mulier, v0- Mel. Nuno mihi honœ neccssum’st esse ingraliis, Mcl.Te.Lamp.Quid ncgoti ’st? nam obcupatussum amplitcr. Quamquam asse nolo : rem palam esse intellego. Nel. Quis isteic habitat? Lamp. Demipho, domintm mens. Nuno egomet potins hanc iniho gratiam Men. Nempe istie est, qui Alcasimarcho ûlinm 320 Ab illis, qunm illœc lndicet me : ibo domum , ass Suam despondit in divitias mnxumas? Alque ad parenteis reduco Silenium. Lamp. Is ipsus est. Mel. Elio tu, quam vos igitur illiam _ Nuno quaeritatis aiteram? Lamp. Ego dicam tibi, ACTUS TERTIUSI Nou ex uxore guatam uxoris iiliam. 330 Mel. Quid lsluc est verbi? Lamp. Ex priure mulierc , Gnata, tnquam, meo hero tilia est. Mel. Certe modo SCENA PRIMA' H¤J¤¤· WF '°°““ *‘$*· *1“*°""° ***1** "l'“€“; rmmivis, ittcrsimncaus, sitrivrozu. Lamp. Hnjus ego quaero. Mel. Quo modo igitur, obsecro , Hate est prior, quœ nuhtn nunc est? Lamp. Conteris :135 Mel. Rem elocuta sum tihi nmuem : sequere me, mea Sile- Tu tua mc oratione, mulier, quisquis es. nium, t · Medioxumam qunm duxit uxorem , ex ea Ut eoruui , quojam esse oportet te , sis potins quam men. Guata est heec vlrgo , Alcesimarcho quai dalur. Quamquam invita te carehu, nnimum ego inducam limen , En uxor diem obiit : jam scis? Mel. Teneo istuc satis. Ut lllud qudd tunm in rem bene conducat, consulam 360 Sed egoillud quœro confragosum, quo modo 340 Nam heio crepimdia insunt, quibuscum te illa olim nd mn Prior posterior sit, et posterior sit prior? detulit, · O _ Lamp. Prius hane eoupressit, quam uxorcm dnxit domum : Quœ mihi dedit, parcnteis te ut congnoscant Iacilms. nrzriu. ll