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22e PLA UTE. heureux: faites des vœux pour moi, je vous prie, Pal. Je ne suis capable de rien, j'ai perdu tout et ne nfoubliez pas , quoique absent. , mon feu. Pyr. Allons, Palestrion, de la fermeté! Pyr. Va, suis les autres; ne tarde pas davantage. Pal. Hélas! je ne puis retenir mes pleurs en Pal. Portez-vous bien. vous quittant. Pyr. Et toi aussi. Pyr. Supporte courageusement cette séparation. Pal. Si je deviens libre, ne nfoubliez pas, de Pal. Je SCRS trop ce que je perds. grâce. Je vous enverrai un message, afin que vous Phil. (feint de repremire ses sens.)Mais que vois- ne m’abandonniez pas. je? quels objets? ô lumière, salut! Pyr. Ce n’cst pas ma coutume. Pleus. Vous vous ranimez. Pal. Souvenez·vous de temps en temps combien Phil. Quel homme ai-je embrassé? dites-moi. je me suis montré dévoué. Si vous le faites, vous Je suis perdue. Suis·je bien à moi? saurez distinguer un bon d’un méchant serviteur. Pleus. (bas.) Ne craignez rien , mon amour. Pyr. Je le sais , et je m’en suis souvent aperçu . Pyr. Qu’est·ce que cela signifie? mais aujourdhui plus que jamais. Pal. Elle avait perdu connaissance. (à part) Je Pal. Ce qui se passe aujourdhui vous en con- tremhle qu’à la lin tout ne se découvre. vaincra puissamment. Pyr. Qu’est-ce qu'il y a? Pyr. A peine puis-je me défendre dote retenir. Pal. Quand on nous verra traverser la ville avec Pal. Gardez-vous-en bien! on vous accuserait tout cebagage, ne nous blâmera-t-on pas? de mensonge, d`hypocrisie et de mauvaise foi. On Pyr. Je donne mon bien, et non celui d’autrui. me regarde comme le plus fidèle des esclaves; et si Je me moque des propos 2 allez, et que le ciel vous je pensais que vous pussiez le faire avec honneur, conduise. · je vous le conseillerais : mais o’est impossible; gar- Pal. Je ne dis cela que dans votre intérêt. dez-vous-en bien. Pyr. Je le pense bien. Pyr. Va donc; je me résxgnerai. Pal. Adieu donc. Pa!. Je vous souhaite donc une bonne sauté. Pyr. Bon voyage! Pyr. ll faut avoir le courage de te laisser partir. ·P¢z[. (à ses compagnons.) Marehez devant, je Pal- E¤C0!'î_¤lïl§ fois. ¤d}€11ï (N FON;) vous suivrai. J’ai encore quelques mots à dire à Pyr- J¤S¢1¤1C1_J üvfîlë ÈQUJGUFS Tëgüfdü <i€ï€SC]8v_8 mon maître. (à Pyrgopolinicc) Quoique vous ayez COPJWQ un mâflvüls suie} ¤JQ1‘Q¤0¤}¤¤}$ 3 Pl`<>$€¤t qt1’1l toujours cru les autres plus fidèles que moi , je n’en m_Cm1lüttâCllC- Quand,} }'T0ll€Ch1S, JE î1'¤l1i/6 que,] ill Suis pas moins reconnaissant envers vous; et Si c’é. fîllb UDC sottise de le laisser aller. 0CCUpOnS·D.OUS tait votre volonté, j’aimerais mille fois mieux être mülüîëïlüüï dû FMS }10l1V€]l€S Hm0UI‘S· Il me sem- votre esclave que Paffranchi d’u.n autre. M8 €¤ï¤¤<ïF¤ du b1‘¤1l1 il I3 pûïlü- Pyr. Prends donc courage. * Pal. Quand je songe qu'il faudra changer mes SCENE habitudes, étudier les mœurs des femmes, oublier UN JEUNE ESCLAVL PYRGOPOLlNILE· celles des héros! I Lejeune esclave (à la cantonnadc) Ne m’en di- Pyr. Comporte-toi bien. tes pas davantage 1 je connais mon devoir. Je le trou- Plans. Jam resipistl ? Phil. Ohsecro , quem amplexasum meum. Homincm? perll! sumne ego apud me? Plcus. Ne time, vo- Pal. Cogitato id:-mtidem, tibi quam tidelis fuerlm. luptas mea. lëïfü Si id faciea , tum demum scibis, tihi qui bonus sit, qui malus Pyrg. Quid istuc est negoti? Pal. Animus hanc modo hero Pyry. Scio et perspexl sœpe; verum quom antidhac, tum relîquerat. hodie maxume. 1355 Mctuoque et timeo , ne hoc tandem prnpalam hat nîmis. Pal. Scies; imo hodie verum factum, faxo, post dices magis. Pyrg. Quid id est? Pal. Nos secundum ferre nuuc per ur— Pyrg. Vix reprimor, quin te manere jubeam. Pal. Cave isiuc hem hœc omnia , feceris. ·· Nc quis libi hoc vitio vortat. Pyrg. Mea, 11011 illorum. Dinant te mendaeem, nec verum esse, iide nulla esse ie; dedi; Dicant servorum prœter me esse ûdelem neminam. p.m·i ergo illos facio; ag1te,l|.e cum (llSl)9lIGV0lElltlh\|S· HM0 Nam si honeste censeam te lacere posse, suadeam; Iam. put Tua ego hoc causa dico. Pyrg· Credo. Pal. Jam v¤|e· Verum non potost ; cave faxis. Pyry. Abi, jam patiar quid- Pyrg. Bt tu bene vale. _ quid est. Pal. lle clio, Jam ego ¤dS¤11¤¤l‘ W5; Mlm |1¤¤‘0 1>¤¤¢¤ ¤î1¤¤1 Pal. Bene vale igitur. Pyrg. Ire meliu’st strenue. Pal, Etiam loquar. r _ _ nunc vale. (atm.) Quamquum alios lldeliore sempvt h¤b¤l=|i tlbî Pyry. Lute hoc fuctum hunc sum arhitratus semper sei-vom quum me, tamen tibi habeo magnum gratiam rerum om- paswmum; nium; _ I I _ Eum iidelem mi esse invenio : quom egomet mecum cugllo , Et, si lîü Sfnœüfjü MEM Ubi ¤8l"~’i\`€ müvëllm IMB Stulte feci, qui hunc amisi. Ibn hinc intro nune jam l365 Iiulto. mmm alu ltbcrlus cm- P!/1’9· HM 1><>¤¤m e¤î¤¤•1m· sa emma mm : er, sensl , rune sonnum rement roms. Pal. Heu mihtl Quom venit milii in mentem , ut mures mulandi sient! SCENA NONA_ Mullebreis meres discendi . ohliviscendi stratioliei. Pyfq. Fac sis ll‘LlQl· PIII. JAITI ROD p0SS\lm, nmisi Omllèm PUEB` PYRGOPOLINICl§’ lubldlnem. Pyrg. l,scquere illos, ne morerc. Pal. Bene valu. Pyry. Et Puer. Ne me moneatis; memini ego oplicium meum. tu bene vale. l35U Ego jam oonveniam iltuncn ubiuhiest gentium , Pal. Quœso, ut memincris, siicrte liber llvri obceperim . lnvestigaho; opera non parcnm mea. Mitt m nuucium ad ic, ne me deserns. Pyrg. Non est Pyrg. Mn qnzcrlt lille, iho lmic pucro obvisni. M170