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Page:TheatreLatin1.djvu/70

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L’ASINA1I\E , ACTE Il , SCENE IV. 43 Lib. Notre hôte, je suis perdu. r · ' Lib. Je le crois. Car je l’ai vu amener ici même Le March. Jo vous prie , Saurca , que je ne SDIS un banquier. pas la cause que vous fassiez du mal ri ce pauvre Léon. J ’aimerais mieux donner pour rien , que garcon. de vendre de la sorte. En voilà pour un an avant Léon. Que n’aî-je à la main un bon fouet! d’avoir ce qui m’est du. ll s’y prend de manière que Le Marc/i. De grâce, calme:-vous. j’aurai une obligation du banquier, au lieu d'argent Léon. J’en chatouillerais tes côtes cndurcies et comptant. Et Dromon a-t-il acquitté son loyer? calleuses à force de plaies .... Laissez—moi; je veux Lib. Un peu moins de la moitié, je crois. assommer ce scélérat qui me met toujours en co- Léon. Et le reste, quand viendra-t-il? lère, ce pendard à qui il faut toujours répéter cent Lib. ll disait qu’il le payerait dès qu'il aurait fois les ordres qu’on lui donne, avec qui on est obligé reçu lui-même; qu’il ne pouvait venir à bout d’avoir de crier et de s`égosiller sans cesse; il me fatigue, le payement d’ouvrages qu’il avait faits. il me tue, il me met aux abois. As·tu , pendard , as- Léon. Ces vases que j’avais prêtés à Philodémus, tu fait enlever le fumier de devant cette porte? As- les a·t-il rapportés? tu fait ôter les toiles d'araignées qui sont dans les Lib. Pas encore. colonnes? As-tu fait nettoyer et polir les clous de Léon. Il tarde bien. Prêter à un ami, c’est donner. . cuivre dela porte ? Rien de tout cela. Il me faudrait, LeMarc/i. Il me fait mourir. Sa mauvaisehumeur comme à un boiteux, toujours un bâton à la mam. va me forcer à m’en aller. PÉIICG (]U8 jü VlBllS dlümplûyêf i.l'0lSj0UI‘S il Cl]BI`Ch€l‘ Lib,} bag à Lég7Ljdg_ Entgndgqu ce qu’jl sur la place publique des personnes qui veuillent Léon. Je l’entends, et j’en reste là. emprunter il usure, vous, pendant ce temps-là, Lenlarcli. Enfin, il ne dit plus rien ; voilà le mo- vous dormez au logis; vous u’yfauteS rien, et u0l1‘€ ment de lui parler, avant qu’il recommence ses maître a pour demeure une étable plutôt qu’une criailleries; voulez-vous me donner audience? maison. Tiens , voilà pour toi. (ll lui donne un Léon. Ah! c’cst vous , mon très-cher? Y a-t-il .roujj‘Zet. ) A ' À n ~ longtemps que vous etes là? Je ne vous avais pas Lib· Notre how. d8f€¤<i0¤—m0| . J6 VOUF: l1l'l6· vu, d`l1onneur; pardonnez-le-moi ; la colère où j’é· Le Marc/1,. Saurea, veuillez Fepargner a cause de tais m’empêchait de rien voir. moi. r _ _ Le March. Cela n’est pas étonnant. Mais je vou- Léon. Voyons; a-t·on paye le prix de cette voiture Iais parler à Déménète , s’il est à la maison. que j’ai fournie pour transporter de l’huile? Léon. Ce pendard dit qu’il n’y est pas; vous Lib. 011 l'a payé. pouvez , si vous voulez , me compter l’argent; je Léon. A qui a-t-on compté Pargent? vous en donnerai quittance. ` Lib. A Stichus, votre homme de confiance. Le March. J’aimerais mieux que Deménète fut Léon. Ah! tu veux me Ilatter. Oui, il a ma cou- présent. liance. C`cstqu’il n'y a pointdans la maison d`csclave Lib. Notre maître se tie à Sanréa, comme Sauréa plus précieux que lui pour notre maître. Mais ces sa fie à lui. vins que j'ai vendus hier au cabaretier Exetambe, Le March. Je lui remettrai Pargent en présence les a-t-il aussi payés à Stichus? du maître. Lib. Perii! hospes. Iam pro iis satisfecit Sticho? Lib. Fecisse satis opinor : Mem. Quœso , hercle, noli, Saurea, mea causa hunc verbe- Nam vidîhuc ïpsum adducere trapezitam Exœrambum. 1'¤1'9— _ _ Léon. Sic dedero: prius quœ credidi, vix anno post exegi. Leon,Utinam mmc stimulus in Kliillll lmhi SIN M€1'C· Qui- Nuno satagit; addncit domum etiam nitro, et scrihil uumos. œce, uuœsu. _ Dromo merceclem retiulit? Lib. Dimidio minus , opiuor. Leon. Qui lalrra conteram tua, quœ obcalluere olagis. _ Leon. Quid reIiqu0m’I Lib. Aiebat reddere , qnam extemplo Abscede , ct sine me hunc perdure, qui semper ira mcendrt. Ieddjtum essen ; Quoi ¤¤¤q¤¤¤¤ ¤¤=¤m Pm me lim Büml PȤE°lPî"* MM Nam retineri, ut, quod sn sim opens lccatum, ectioerct. Qüîljlûtülîlëâ Eüdem ï¤PCF9m « milan Ubâüünlmni 'mque lamw Leon,. Scyphos , quos utendos dedi Philodamo, rettulilm:7 eme: L`l2.N ti .L .H Z ? i·l' d d·l Clamore ac stomacho non queolaborisulipedilnrv, 1 mf; ;mîï_ em] em non S W l5’ aummmu il mv ' * I i "* .. . . . . ‘l"”È" » “RleS'*È• ¤¤_J==r·¤¤ hoc Sœmus l nf wfern ' Men-. Pern, herclel jam hic me abegerxt suo odio. Lib. Heu: Juss1n’ columms flejlot operas iirilûtilfum . 7 jam sans tu _ Iussin’ in splcndorem dari hullas has fotibus Iiostris .| _ '. . · I _ Nihil est : tamquam si claudus sim, cum fusti’st umbulan- Àudtiïlguîpëîgîllm? Lc""' Audio' et quœscf" Mem` Ta i dum. . .' ’ , ·. · · · - — Quia triduum hoc ununn modo foro operam adsiduam dedi, C°"Uf"m‘ mmc “d“‘““ °Pi'·lm“m °i· l”"“S‘i"“'“ mc'?" im' llum reperiam, qui argentum lu fœuus, hcic vos ¤|¥‘€· A _ Dormitîs interea. domi, alque hcrus ln hum, hnud œdibus , Qllûm m0X mllll ¤P€f¤É MS? LW"- Ehüm · 0Pl'JmB ¤ 'îl¤?¤¤· mbunt_ dudum tu advemsti 7 nm ergo, hoc um. Lib. nospes, te obsccro , defende. Mm. Non. lwrclâçteprîigperalnt=q;1'ws¤,lpe vîtîp vortqsï R | ‘ ' ‘ c hs. . err. on mirum ae nmit. Santa" wi' · · éad mlcdm 510 Iîeinœiieiiim volcbam Laon Nwalesse iu- Mea causa ut mitlas. Leon. Eho, acquis pro vectura olivl 3 . Sl Omlb . · - ¤ Besolvit? Lib. Resolvlt. Leon. Quoi d21tum’s1? Lib. Stlcho tut- _ _ I _ vicmo im verum rgiuneargentum tamenmihi si vis denumerare, Tuo. Leon. Vah! delenlre adparas : scio milii vicarium asse, l\¤·p¤·on\itl2rm_i¤l0¤ ¤0m¤¤f Sûlülëîîpïëm Yülîftümi IM Neque eo esse nervom in zedibus heri, qui sit plurrs , quam Mew SW P<}t1¤ê· ¤î Q€¤1«¢¤€|0 11 1 MQ r>1‘·PS€¤ E ¤<· Mu mg Sin Lib. Herus istuno novit, nique herum hic. Marc. Hero htuo Bed vina quœ heri veudidi vinario Exarrambo, Pîîfwlîe |'€‘m*‘m·