Page:Thomassy - Essai sur les ecrits politiques de Christine de Pisan.djvu/122

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui eut lieu le 30 juin de la même année, doit être l’an 1403, où la bataille d’Ancyre conservait encore tout son retentissement en Europe.

A regarder escriptures
De diverses aventures,
Si cerchai un livre ou deux.
Mais tout je m’anuyai de culi ;
Car riens n’i trouvay au fort
Qui me peust donner confort
D’un desplaisir que je avoye :
Dont volontiers queise voie
De m’en oster de la pensée
Où trop estoie appensée.
Le jour que j’oz cel opprobre
Fu le Veme d’octobre,
Cest an mille quatre cenz
Et deux. Fust follie ou sens,
Mais nul qui ne l’eust sceu.
Ne s’en fust apparceu
Par semblant que j’en feisse,
Quoy que je amasse ou haïsse.
. . . . . . . . . .
Et lors me vint entre mains
Un livre qui moult amay ;
Car il m’osta hors d’esmay
Et de désolation :
Ce est de Consolation
Bouëce, le proufitable
Livre qui tant est notable.

(Ms. 7641, fo III, fo.)

Elle ajoute les vers suivans qui peignent bien le ca-