Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/107

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On a reniarqué que le terreau neuf est celui qu’on emploie le plus avantageusement pour allégir les terres fortes et les rendre plus propres au succès de cette culture.

Ainsi, moitié terre franche, un quart de terreau bien consommé et neuf, un quart de sable de bruyère, formeront un engrais très propre à mélanger avec les terres fortes, et à les alléger de manière a laisser les racines des Groseilliers s’étendre de toute part. Ils se fortifieront du pied et pousseront facilement des tiges de leur racine.

Exposition.

À quelle exposition plantera-t-on ces arbrisseaux ? Les mettra-t-on au nord et dans une position ombragée, ainsi que le conseillent quelques uns ? Nous proscrivons ce procédé comme nuisible aux arbrisseaux et à leur produit. Toute plante ombragée ne pousse pas ou s’étiole ; elle perd ses feuilles, et n’obtient tout au plus qu’une végétation imparfaite. L’exposition à un trop grand soleil ne conviendrait pas au Groseillier ; ainsi placé, il se défeuille promptement, et les fruits se dessèchent souvent au moment de leur maturité. Le nord ne lui convient pas davantage. Ainsi exposé, ses grains coulent souvent, ou les grappes sont maigres et les fruits plus acides.