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maturité. Pour cela, on les écrasera dans un tamis de toile. Le jus et la pulpe étant ôtés, on les sèmera en rayons dans une plate-bande au couchant, on les couvrira de peu de terre, qu’on unira légèrement avec un petit râteau. On répandra sur le semis un lit de terreau, et on les arrosera.

Les semis du printemps se feront de même, mais il faudra stratifier les pépins.

Ces semis exigent de fréquens binages.

Au printemps, on pourra semer ces pépins à la volée, mais alors les mauvaises herbes seront soigneusement arrachées à la main, et le semis sera arrosé souvent.

Si le cultivateur craint l’attaque des animaux nuisibles, il pourra semer en pots ou en terrines, et mieux encore dans des caisses longues et étroites, et disposées pour l’écoulement facile des eaux pluviales. C’est ce dernier moyen que nous avons toujours employé avec succès ; il faut garnir le fond de la caisse de sable et de cailloux de l’épaisseur d’un pouce.

Les semis bien conduits lèveront l’année suivante, et les jeunes plants pourront être mis en place à la fin de la seconde année.