Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/118

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terrée, après avoir eu soin de la tordre ; on la couche ensuite avec une main, et on la fixe dans la terre au moyen d’un fort crochet qu’on tient de l’autre main : on recouvre avec de la terre. Cela fait, on redresse la portion de la branche qui est hors de terre avec précaution, et on l’attache à un petit tuteur si cela est nécessaire ; on arrose, et on met de la mousse au pied marcotté pour entretenir l’humidité.

Boutures.

Ainsi que tous les arbres à bois tendre et poreux, le Groseillier se multiplie de bouture[1]. Ce moyen est employé depuis long-temps pour conserver les espèces précieuses ; et, en peu d’années, on peut remplacer ceux des arbrisseaux de la groseilleraie qui deviennent souvent mousseux, donnent peu de fruits dans cet état, et finissent par périr.

Les boutures demandent un terrain frais et

  1. Les Groseilliers sont fournis, dans toutes leurs parties, de principes radicaux ; toutes les boutures qu’on en fait réussissent parfaitement, mais particulièrement celles qu’on pratique en automne ou en hiver. Cette voie de multiplication est bien meilleure que celle des pieds éclatés, parce qu’elle donne de jeunes individus qui portent la seconde ou la troisième année. (Dumont de Courcel, Bot. cult. éd. 1, 5, p. 307.)