Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/17

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DE L’ÉDITEUR.

mérite connu de l’auteur, nous avons longtemps balancé à le livrer à l’impression.

Cependant un plus mûr examen nous a fait reconnaître, 1.o qu’il ne serait pas sans intérêt pour les botanistes par le grand nombre d’espèces qu’il contient, par les soins apportés dans leur synonymie, par l’indication des auteurs qui en ont parlé, et la citation des nombreux ouvrages consultés ; 2.o qu’il serait utile à l’économiste, à la maîtresse de maison, auxquels il offre les divers usages de la groseille dans l’économie domestique ; 3.o que l’amateur y trouverait un guide dans le choix des espèces les plus intéressantes ; 4.o et enfin que le cultivateur, même le plus instruit, y verrait des procédés de culture et de multiplication qu’on ne rencontre dans aucun autre ouvrage, et qu’il lui serait avantageux d’introduire dans sa pratique. D’après ces considérations, nous avons pensé qu’en publiant ce Traité on suivrait les vues philanthropiques de l’auteur, qui n’a jamais écrit par intérêt, mais dont le noble but a toujours été de propager des connaissances utiles.