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Page:Tinayre - L Amour qui pleure.djvu/23

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III


La porte s’ouvre. Madame Clarence reconnaît le pas de son mari. Étonnée, elle renverse la tête pour recevoir le baiser qui effleure ses cheveux bruns…

— Toi, mon ami ? Déjà levé !… Je croyais que tu reposais encore… Tu as veillé tard cette nuit. Il était près d’une heure quand je t’ai entendu rentrer dans ta chambre… Le poêle de l’atelier ne s’est pas éteint ?

— Non.

— Les soirées sont glaciales. Je me disais : « Georges va prendre froid… » Cela m’empêchait de dormir.