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Page:Tinayre - La Douceur de vivre.djvu/97

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Naples, 16 décembre.
Mon cher Claude,

Je trouve, en arrivant, votre lettre d’Arras. Elle m’émeut infiniment et j’y veux répondre tout de suite, bien que les minutes me soient comptées. Je n’oublie rien ; je pense à vous ; et si mes pensées ne s’expriment pas toujours dans la forme que vous souhaiteriez, si je vous parais prudente, ou timide, ou froide, à votre tour, mon ami, souvenez-vous de Courtrai.

MARIE.

Par télégramme :

Reçu lettre. Vous supplie donner détails précis sur tout. Idées absurdes me tourmentent. Pourquoi rester à Naples ? Quand irez-vous à Pompéi ? Votre triste

CLAUDE.
Naples, 20 décembre.
Mon cher Claude,

Je reçois votre dépêche et je me demande si vous devenez fou ! Quelles sont ces idées absurdes