bassadeur !… Il parle des onze marins de la Jeanne-Blanche qui gardent sa porte…
— Onze marins, neuf fusils et deux canons-revolvers sur un bateau joujou, belle défense !
Il a raison… Si les Kurdes montaient !
Bon ! voilà que je deviens Pérote. Je commence à croire aux Kurdes !
Enfin, j’ai vu Stamboul !
Par les rues déclives et zigzaguantes de l’immonde Galata, nous avons gagné la place de Karakeuy. Là, commence le grand pont de bois qui tressaute aux cahots des voitures, avec d’inquiétantes sonorités, qui semble déjà une très vieille chose, usée, raccommodée, pas durable.
L’eau huileuse brille entre les fentes des traverses. Les deux extrémités du pont sont rétrécies par un tas de cahutes en planches, bureaux de la compagnie Chirket-Haïrié, bureaux du péage, boutiques de changeurs, de confiseurs, de fleuristes… Et la foule qui dans