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et se mirent à accompagner le chanteur. L’un chantait tantôt en octave, tantôt en sixte, l’autre en tierce et tout allait très bien. Ensuite les autres enfants se joignirent à eux, et ils se mirent à chanter : « C’était sous le pommier » ; ils faisaient grand bruit, mais ce n’était pas bien. À dater de ce soir-là, nous commençâmes à nous occuper du chant et après huit mois nous chantons : « L’Ange nous appelle, » deux hymnes chérubiques, nos 4 et 7, toute la messe et les petits versets des chœurs. Les meilleurs élèves (ils sont deux) écrivent les mélodies des chansons qu’ils savent et lisent presque parfaitement d’après les notes. Mais jusqu’à présent ils ne chantent rien aussi bien que leur chanson du retour du bain. Je ne dis point cela avec une arrière-pensée ou pour prouver quelque chose, mais je constate ce qui est. Et maintenant je raconterai comment marcha l’enseignement dont je suis relativement satisfait. À la première leçon je partageai les élèves en trois voix et nous chantâmes les accords suivants :

Tolstoï - Œuvres complètes, vol13 (page 498 crop)
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