Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol14.djvu/101

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renseignement) une certaine subvention, définie une fois pour toutes et représentant suivant le nombre des écoles, les ressources et les décisions du zemstvo, la moitié, le tiers, le quart, de ce que coûte l’école à la commune. Par exemple, un hameau de vingt âmes loue un maître pour l’hiver à raison de deux roubles par mois ; le conseil de l’école, c’est-à-dire le délégué dont je parlerai plus loin, dès qu’il reçoit ce renseignement fait venir ce maître, l’interroge sur ce qu’il sait, sur sa façon d’enseigner, et s’il est passable et ne présente point de danger, il lui donne le supplément de la moitié, du tiers, du quart défini par le zemstvo. Le délégué agira de même envers le prêtre loué par la commune à raison de cinq roubles par mois, envers le maître loué quinze roubles. Il va sans dire que le délégué agit ainsi envers le maître engagé par la commune elle-même mais si les communes s’adressent au conseil de l’école, il leur recommandera un maître dans les mêmes conditions. Mais en outre le zemstvo ne doit pas oublier que les maîtres ne doivent pas être exclusivement, comme cela se pratique maintenant, ceux qui touchent deux cents roubles. Le conseil de l’école doit être le bureau de placement des maîtres de toutes sortes et de tous prix, depuis un rouble jusqu’à trente roubles par mois. Pour les constructions le conseil de l’école ne doit rien dépenser ni ajouter, car c’est la dépense la moins