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Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol14.djvu/139

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— Venez vous amuser chez moi, leur dit-elle, il y aura de quoi vous régaler toutes !

Quand les souris furent là, elle ne put retrouver le trou : le paysan, apercevant ce grand trou dans le plancher, l’avait bouché.


Les meilleures Poires.

Un maître avait envoyé son domestique lui chercher les poires les meilleures. Le domestique alla dans une boutique et demanda des poires. Le marchand lui en donna, mais le valet dit :

— Non, donnez-moi les meilleures.

Le marchand lui dit :

— Goûtez-en une et vous verrez qu’elles sont très bonnes.

— Mais comment saurai-je qu’elles sont toutes bonnes si je n’en goûte qu’une ? objecta le valet.

Il goûta un peu de chaque poire et les apporta à son maître. Celui-ci le chassa.


Le Faucon et le Coq.

Un faucon s’était si bien familiarisé avec son maître qu’à l’appel de celui-ci, il venait aussitôt se poser sur sa main. Le coq, au contraire, fuyait son maître, il criait à son approche. Un jour le faucon dit au coq :

— Vous autres, coqs, vous n’avez nulle re-