Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol19.djvu/446

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et coupa les cordes qui liaient le fils du marchand.

— Allez-vous en tous deux, dit-il, et ne vous trouvez pas une autre fois sur mon chemin.

Le fils du marchand sauta à terre et s’enfuit. Le brigand voulut passer, mais le filleul le retint encore et lui demanda de nouveau de renoncer à sa mauvaise vie. Le brigand resta immobile, écouta tout, ne répondit rien et partit.

Le lendemain matin, le filleul alla arroser ses tisons.

Un autre avait poussé ; c’était aussi un pommier.