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Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol20.djvu/359

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XV

Le dogme de la grâce est considéré par l’Église comme établi ; elle regarde même comme un fait acquis que sur lui est basée la doctrine de la sanctification :

En rejetant l’erreur des protestants, qui, sous les expressions de justification ou de sanctification par la grâce, ne voient que le pardon des péchés accordé à l’homme, quoique dans le fait ses péchés restent en lui, ainsi qu’une imputation toute extérieure qui lui est faite du sacrifice de Jésus-Christ, bien qu’en réalité il ne devienne pas juste, et ne reconnaissent du côté de l’homme que la foi seule comme condition de justification et de sanctification, l’Église orthodoxe enseigne : 1o que la sanctification de l’homme consiste en ce qu’il est véritablement purifié de ses péchés par la grâce divine, et qu’avec son recours il devient juste et saint (p. 346).

Ici, par « sanctification de l’homme », on comprend les sacrements. Ainsi, après la preuve de la