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Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol20.djvu/444

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§ 265. — Le jugement universel en lui-même ; vérité, forme et caractères de ce jugement.

Après que se sera montré sur la terre, dans toute sa gloire, le Seigneur, Juge des vivants et des morts, et qu’à sa voix se seront levés de leurs tombeaux les morts et transformés les vivants, alors commencera sur eux le jugement même, jugement universel (p. 757).

Le tribunal est composé du juge qui est assis sur le trône et des anges qui l’entourent, et des accusés ; a) tous les hommes ; b) les justes et les méchants ; c) les diables.

Les objets du jugement seront : les actes, les paroles et les pensées humaines.

On ne dit rien des diables.

Quand on jugera, on séparera les bons des méchants : les uns à droite, les autres à gauche ; après quoi le juge prononcera la sentence aux uns et aux autres.

« Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui avez été bénis par mon Père ; possédez le royaume qui vous a été préparé dès le commencement du monde » (Mathieu, xxv, 34). « Il dira ensuite à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges » (Ibid., 41).

Les Saints-Pères et les Docteurs de l’Église reconnaissaient cette description du jugement universel pour incontestablement vraie, et ils nous ont laissé là-dessus leurs explications (p. 761).

Voici ces explications :