du sens général, doivent l’affaiblir. M’étant rendu compte de l’erreur commise (outre que j’étais déjà absorbé par d’autres travaux dans le même ordre d’idées,) je ne me décidai pas à refaire mon ouvrage, à séparer le superflu du nécessaire, convaincu que le travail d’exégèse de ce livre admirable des quatre évangiles ne peut avoir de fin. C’est pourquoi j’ai laissé mon manuscrit tel que je le livre maintenant au public.
Ceux à qui la vérité est chère, les hommes sans prévention qui cherchent sincèrement la vérité, sauront d’eux-mêmes discerner ce qui est inutile de ce qui est essentiel. Quant aux hommes prévenus, qui ont décidé d’avance que la vérité n’est que dans l’interprétation de l’Église, ni l’exactitude ni la clarté de l’exposition ne sauraient les convaincre.
La raison seule, sans l’aide de la foi, m’avait conduit au désespoir et à la négation de la vie, mais en regardant l’humanité, qui vit autour de moi, je me rendis compte que ce désespoir n’est pas le sort commun des hommes, et que ceux-ci ont vécu et vivent toujours par la foi.