Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol22.djvu/138

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Pour celui qui lit l’Évangile tout simplement, comme il est écrit, ces paraboles sont toujours l’explication de la pensée exprimée dans les paraboles des talents, dans toute la doctrine, et dans toutes les paraboles, mais avec différentes nuances. Ces paraboles se rapprochent surtout de celle des talents. Mais tandis que la parabole des talents explique le verset où il est dit que la volonté du Père est que rien ne périsse de ce qu’il nous a donné, celles-ci expliquent cette pensée : personne ne peut venir à moi si le Père ne l’y attire.

Le père attire à lui comme le roi appelle tout le monde au souper, désirant avoir le plus grand nombre de convives. Le Père appelle à lui, attire tout le monde à lui. Si les uns ne viennent pas, les autres viendront. Si quelques grains tombent sur la route, sur les pierres, parmi les mauvaises herbes, les autres tomberont sur la bonne terre, et il y aura des fruits. Le Père non seulement a semé le champ et attend, mais il prépare le bonheur et y convie les hommes. Mais aux uns il paraît que les œuvres qui les occupent sont plus importantes que cela, et ils ne viennent pas. D’autres, comme les habitants de la ville dans la parabole des talents, ne veulent pas du tout reconnaître le roi et même injurient et tuent ses serviteurs.

Le roi tue ceux-là et emplit sa salle de festin de ceux qui désirent venir.

L’entendement appelle tous à lui. Les uns l’en-