Dans la grande salle de la caserne, il y avait foule : des officiers de marine, d’artillerie et d’infanterie. Les uns dormaient, les autres causaient assis sur une caisse quelconque ou sur l’affût d’un canon de rempart, les autres formaient le groupe le plus grand et le plus bruyant. Ils étaient assis sur le parquet, sur deux bourkas[1] étendues à terre. Ils buvaient du porter et jouaient aux cartes.
— Ah ! Kozeltzov ! Kozeltzov ! Tu as bien fait d’arriver ! Bravo !… Comment va ta blessure ?… Entendait-on de divers côtés. Évidemment, là aussi on l’aimait et on était heureux de le revoir.
En serrant la main à ses connaissances, Kozeltzov se joignit au groupe bruyant formé de quelques officiers qui jouaient aux cartes. Parmi eux se trouvaient aussi des connaissances. Un joli brun,
- ↑ Manteau court en peau de mouton, avec les cols et les parements fourrés.