du tout, même je suis très bon en comparaison des autres… » pensait-il.
Il s’endormait déjà quand il fut distrait par le bruit de la porte qui s’ouvrait et des pas dans l’antichambre.
« Eh bien, je serai plus sévère avec lui ; ce sera mieux, je dois faire cela, » se dit-il.
Il sonna.
— Eh bien, l’as-tu ramené ? — demanda-t-il à Zakhar qui entrait.
— Un homme piteux, Dmitri Ivanovitch, — fit Zakhar en hochant la tête avec importance et fermant les yeux.
— Quoi ! est-il ivre ?
— Il est très faible.
— Le violon est là ?
— Je l’ai rapporté, la maîtresse l’a donné.
— Eh bien, je t’en prie, ne le laisse pas entrer ici maintenant, mets-le au lit et demain matin veille attentivement à ce qu’il ne sorte pas de la maison.
Mais Zakhar n’était pas encore sorti qu’Albert entrait dans la chambre.