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VIII


LES JEUX


La chasse est terminée. À l’ombre des jeunes bouleaux, sur un tapis étendu là, la compagnie s’assit en cercle. Le sommelier Gavril, assis sur l’herbe verte et grasse, essuyait les assiettes et retirait des boîtes, des prunes et des pêches, emballées dans des feuilles. Entre les branches vertes des jeunes bouleaux brillait le soleil qui projetait sur les dessins du tapis, sur mes pieds, et même sur la tête en sueur de Gavril, des taches rondes, vacillantes. Le vent léger qui caressait les feuilles des arbres, et aussi mes cheveux et mon visage en sueur, me rafraîchit beaucoup.

Quand on nous eut donné de la glace et des fruits, il n’y avait plus rien à faire sur le tapis, et malgré les rayons obliques, brûlants du soleil, nous nous sommes levés pour aller jouer.