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Page:Tolstoï - A la recherche du bonheur.djvu/230

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Il va de ce côté pour voir, et il voit qu’un homme est couché pieds nus, en chemise et en caleçon, le nez en l’air et blanc comme un linge. Et il regarde, Pakhom, plus fixement quel est cet homme, et il voit que c’est lui-même.

Pakhom fait : Ah ! et se réveille.

Il se réveille et pense : « Il y a tant de rêves ! » Il se retourne et voit qu’il fait déjà clair.

— Il faut réveiller les autres et partir ! pensa-t-il.

Et Pakhom se leva, réveilla son domestique dans le tarantass, lui donna l’ordre d’atteler, et alla réveiller les Baschkirs.

Les Baschkirs se levèrent, s’assemblèrent, et le starschina vint aussi. Ils se mirent à boire du koumiss.

Ils offrirent du thé à Pakhom, mais lui ne voulait pas attendre.

— Puisqu’il faut partir, partons, disait-il ; il est temps.