Page:Tolstoï - De la vie.djvu/329

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i : APPKNDICK

la possibilité do connaître cotto aspiration dans la tkjuo, ot en vertu do cotto connalsanco, sup- posée et dénuée do fondement, du bien auquel aspire la tique; ils font des observations et tirent des déductions sur ressence même de la vie. Tout ce que je sais do la vie externe repose sur la conscience de mon aspiration au bien, tVest pourquoi, ce n^est qu’après avoir connu en quoi consiste mon bien et ma vie, que je serai en état de savoir en quoi consiste le bien et la vie dos autres ôtres, Mais sans connaître ma vie il m’est absolument impossible de connaître le bien et la vie des autres ôtres. Les observations sur les autres ôtres. qui ten- dent à leurs fins, fins qui me sont inconnues et qui olTrent une similitude avec le bien vers lequel je sais que je tends, ces observations, dis-je, non seulement sont Incapables de me faciliter ma vraie connaissance do la vie, mais elles no sont propres qu’à me la cacher, Étudier la vie dans les autres ôtres, sans pos- séder la définition de la sienne propre, c’est la mêmechosequedécrireunecirconférencesansen connaître le centre. Ce n’est qu’après avoir pris pour centre un point immuable qu’on peut dé- crire la circonférence. Nous avons beau tracer des figures, sans un centre il n’y aura pas de circonférence.