Page:Tolstoï - Guerre et Paix, Hachette, 1901, tome 2.djvu/144

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vant que remplir un ennuyeux devoir, et n’y attachait plus la moindre importance ! Cependant un voyage à Moscou devenait indispensable ; sans parler des ventes à régulariser, il fallait y commander le trousseau, et s’y rencontrer avec le prince André, que l’on attendait de jour en jour. Le vieux prince devait y passer l’hiver, et Natacha assurait à qui voulait l’entendre que son fiancé était bien certainement déjà revenu de l’étranger.

En attendant, la comtesse ne se remettait pas, et il fut décidé que le comte partirait seul avec les jeunes filles, à la fin de janvier.