Page:Tolstoï - Imitations.djvu/208

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fusil, dit l’aide de camp. Et se détournant de lui, il nous fit part des ordres pour le lendemain.

On s’attendait en effet, pour la nuit, à une attaque de l’ennemi contre le camp et à un mouvement pour le lendemain.

Après avoir causé de différentes choses, l’aide de camp, comme sans y songer, proposa de nouveau une petite partie au lieutenant O. Celui-ci, à notre étonnement, accepta sans se faire prier, et ils se rendirent avec le capitaine et le sous-lieutenant dans la tente de l’aide de camp qui possédait une table à jeu et des cartes. Le commandant de la batterie alla se coucher et, les autres officiers s’étant aussi retirés, je restai seul avec Gouskov.

Je ne m’étais point trompé ; je me