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Page:Tolstoï - Katia.djvu/222

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ni l’un ni l’autre n’avait apporté aucun changement dans mon existence. Ces événements avaient été la naissance de mon premier enfant et la mort de Tatiana Semenovna. Dans les premiers temps, le sentiment maternel m’avait envahi avec une telle force, et un transport si inattendu s’était emparé de moi, que j’avais pensé qu’une vie nouvelle allait commencer pour moi ; mais au bout de deux mois, quand je recommençai à sortir, ce sentiment, allant toujours en décroissant, avait tourné en habitude et en froid accomplissement d’un devoir. Mon mari, au contraire, dès le moment de la naissance de ce premier fils, était redevenu l’homme du temps passé, doux, paisible et casanier, et avait reporté sur son enfant toute son ancienne tendresse et toute sa gaieté. Souvent, quand j’entrais en robe de bal dans la chambre