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Le reste de la soirée fut consacré à une conversation d’affaires entre lui et Macha.
— Et maintenant, bonsoir, ma chère Katia, me dit-il en se levant et s’approchant de moi, et en me prenant la main.
— Quand nous reverrons-nous ? demanda Macha.
— Au printemps, répondit-il en continuant à me tenir la main ; pour le moment je vais à Danilovka (notre autre bien) ; je verrai un peu ce qui s’y passe, j’arrangerai ce que je pourrai, puis je passerai par Moscou pour mes affaires, et cet été nous pourrons nous voir.
— Pourquoi partir pour si longtemps ? dis-je très-tristement ; et en effet, j’espérais déjà le voir chaque jour, et j’éprouvais tout à coup un affreux crève-cœur à me retrouver aux prises avec mon ennui. Probablement que cela se