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Page:Tolstoï - Katia.djvu/80

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Après le thé, j’allai au piano et il me suivit.

— Jouez quelque chose, Katia ; il y a longtemps que je ne vous ai entendue, me dit-il en me joignant dans le salon.

— Je voulais… Serge Mikaïlovitch ! Et soudain je le regardai droit dans les yeux. Vous n’êtes pas fâché contre moi ?

— Et pourquoi ?

— Pour ne pas vous avoir obéi cette après-dînée ? dis-je en rougissant.

Il me comprit, secoua la tête et se mit à sourire. Et ce sourire disait qu’il m’aurait bien un peu grondée, en effet, mais qu’il ne se sentait plus la force de le faire.

— C’est fini, n’est-ce pas ? Et nous voilà de nouveau bons amis ? dis-je en m’asseyant au piano.